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Montéguts Engagement für Baudelaire. Zur Vorveröffentlichung der Fleurs du Mal in der Revue des Deux Mondes

André Guyaux’ Werk Un demi-siècle de lectures des Fleurs du Mal enthält über die Vorveröffentlichung der “Fleurs du Mal” von 1855 in der Revue des Deux Mondes zwei beachtenswerte zeitgenössische Beiträge. Der einst in Russland erschienene Artikel von Nicolas Sazonov wurde für Guyaux’ Band übersetzt und erweist sich als ein solides Dokument und der von Louis Goudall ist trotz seiner äußerst polemischen Art, oder gerade deswegen, ebenfalls wertvoll. Gewiss werden oft Auszüge daraus abgedruckt, um zu zeigen, wie sehr Baudelaire vor 1857 verkannt wurde, aber niemand hat herausstellen können, wie ungerecht die Émile Montégut zugefügte Verspottung war, da Goudall den Namen des Mitarbeiters der Revue des Deux Mondes und Freundes von Baudelaire nicht nannte. Wenn man durch den Vergleich mit anderen Dokumenten Goudalls Aussagen auf ihren Wahrheitsanteil beschränkt, belegen sie Montéguts Engagement für die Vorveröffentlichung. Der Komparatist Émile Montégut verfasst die die achtzehn Gedichte begleitende Anmerkung – Goudall hat nur Verachtung für sie übrig – und nach der Veröffentlichung der Fleurs du Mal in Buchform wird Montégut Baudelaires modernes Empfinden weiter verteidigen, insbesondere 1858 in den unvergesslichen “Confidences d’un hypocondriaque” und 1861 in einem Artikel über Dante.

Dans l’ouvrage d’André Guyaux Un demi-siècle de lectures des Fleurs du Mal on trouve au sujet de la prépublication des dix-huit “Fleurs du Mal” dans la Revue des Deux Mondes deux contributions contemporaines qui méritent l’attention. L’article de Nicolas Sazonov, publié à l’époque en Russie et traduit pour le recueil de Guyaux, s’avère être un document solide, et celui de Louis Goudall, malgré son caractère extrêmement polémique, ou précisément en raison de cet aspect, est également précieux. On en publie certes souvent des extraits pour montrer combien Baudelaire fut méconnu avant 1857, mais personne n’a pu relever combien injustes étaient les railleries infligées à Émile Montégut, Goudall n’évoquant pas le nom du collaborateur de la Revue des Deux Mondes et ami de Baudelaire. Si on restreint les propos de Goudall à leur part de vérité en les comparant à d’autres documents on s’aperçoit qu’ils témoignent à leur façon de l’engagement de Montégut pour la prépublication. C’est le comparatiste Montégut qui rédige la note explicative accompagnant les dix-huit poèmes – Goudall n’a que mépris pour elle – et après la publication des Fleurs du Mal en volume Montégut continuera à défendre dans le même esprit la sensibilité moderne de Baudelaire, notamment en 1858 dans les inoubliables “Confidences d’un hypocondriaque” et en 1861 dans un article sur Dante.

DOI: https://doi.org/10.37307/j.1866-5381.2012.01.09
Lizenz: ESV-Lizenz
ISSN: 1866-5381
Ausgabe / Jahr: 1 / 2012
Veröffentlicht: 2012-09-18
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Dokument Montéguts Engagement für Baudelaire. Zur Vorveröffentlichung der Fleurs du Mal in der Revue des Deux Mondes